Consolider les petits opérateurs
Si les services d’autobus de la ville sont fournis par un grand nombre de petits opérateurs, ils doivent être remplacés par un plus petit nombre d’opérateurs plus grands. Chaque remplacement doit être suffisamment grand pour exploiter une ligne entière, dans le cas d’un système de contrat par ligne, ou toutes les lignes d’un secteur, dans le cas d’un système de contrat par secteur.

Grosso modo, il y a deux manières d’y parvenir :

• éliminer tous les opérateurs existants et introduire de nouveaux opérateurs pour les remplacer ;
• consolider les opérateurs existants en unités plus grandes.

Il peut y avoir une combinaison des deux, avec quelques nouveaux opérateurs entrant sur le marché, certains opérateurs existants s’amalgamant, et d’autres quittant le marché.

Une interdiction directe et immédiate des opérateurs existants peut être efficace dans certaines circonstances, mais normalement ceci ne serait pas acceptable. Le gagne-pain de centaines ou de milliers de personnes est concerné.

Les petits opérateurs évoluant en opérateurs plus grands
De nouvelles sociétés peuvent être formées qui achèteraient les actifs de tous les opérateurs existants et offriraient un emploi à tous les employés. Elles peuvent inclure un grand nombre de propriétaires-exploitants.

Les petits opérateurs informels peuvent être encouragés à se regrouper en groupes plus formels et à mettre leurs ressources en commun pour investir dans moins de véhicules, mais de plus grands pour exploiter un service d’autobus conventionnel.

Ils peuvent déléguer la gestion de leurs véhicules à la coopérative. Le gouvernement peut les aider, par exemple à travers la fourniture de prêts de faveur pour l’achat de véhicules ou la formation en procédures d’exploitation lorsqu’approprié.

Les petits opérateurs évoluant en actionnaires
Les propriétaires existants peuvent devenir des actionnaires dans des sociétés à responsabilité limitée en échangeant leurs véhicules contre des parts à la valeur du marché de leurs véhicules. Les propriétaires peuvent avoir le choix de devenir des employés de la nouvelle société ou des investisseurs ne prenant aucune part active dans son exploitation. Mais dans tous les cas, il doivent recevoir une part des profit de la société sous la forme de dividendes proportionnées à la valeurs de leurs parts.

Même lorsque les véhicules sont vendus ou mis à la casse, les participations doivent rester intactes et les anciens propriétaires doivent continuer à recevoir des dividendes. Il est aussi possible d’encourager le développement d’unités d’exploitation plus grandes en rendant l’investissement de sommes substantielles dans des flottes d’autobus attractif pour les individus et les organismes, soit à travers le rachat des propriétaires existants, soit en investissant dans de nouveaux autobus, soit les deux.

Ceci demandera une sécurité à long terme en matière de revenus et d’autres conditions. En d’autres mots, un système réglementaire stable et une politique de tarification qui permettrait un retour sur l’investissement adéquat.

Une approche pratique aux propriétaires existants
Quels que soient les changements faits, le futur des propriétaires existants et de leurs véhicules doit être pris en considération. Quels que soient les étapes prises, elles doivent être acceptables aux propriétaires eux-mêmes, ainsi qu’à l’autorité et aux usagers du service.

Sans quoi, des propriétaires de véhicules mécontents prendront probablement action pour saboter l’introduction et l’exploitation des nouveaux services d’autobus de manière à protéger leur gagne-pain.

Les propriétaires ne doivent pas souffrir de pertes financières non justifiées en conséquence des changements. Cependant l’autorité ne doit pas souffrir des frais inutiles, tels que les grosses compensations financières.

Autres problèmes clés à prendre en compte
Changements dans la structure de l’industrie
Augmenter le nombre des opérateurs
Former des associations d’opérateurs
Modalités de privatisation
Créer une concurrence équitable